Le cancer du col de l’utérus est une affection délicate et difficile à diagnostiquer. Elle est sans symptômes à ces débuts et pourtant, c’est la phase à laquelle elle peut être plus facilement éradiquée. Ses symptômes apparaissent un peu plus durant les phases avancées des lésions causées par la tumeur. Pour éviter d’en arriver à un stade critique du mal, nous vous expliquons ici tout ce qu’il faut savoir sur son diagnostic.
Le frottis pour dépister du cancer du col de l’utérus
Le cancer du col de l’utérus est une tumeur maligne localisée sur la partie inférieure de l’organe. Il résulte d’une infection répétée du papillomavirus, un virus sexuellement transmissible. Il touche une proportion plus importante des femmes qui fument ou qui ont des rapports sexuels avec plusieurs partenaires. À ces débuts, cette affection est sans symptômes et reste donc difficile à détecter par les femmes. Il existe cependant la possibilité de procéder à un frottis cervico-vaginal pour dépister la présence de l’affection. Cette technique permet de repérer les tumeurs cancéreuses au début de leur formation. Lorsqu’elle est appliquée de façon régulière permet une détection du mal dans sa phase précancéreuse. De cette manière, il devient plus facile de l’éradiquer avant son développement. Ce dépistage doit être réalisé chaque deux à trois ans chez la femme et peut continuer même après la ménopause. Les femmes dans cette phase de leur vie sont d’ailleurs plus susceptibles à souffrir de cette affection.
Les symptômes de cancer du col de l’utérus
Au cours de son évolution, mais le cancer du col de l’utérus, laisse des signes qui pourraient permettre d’activer la sonnette d’alarme. Un saignement après les moments d’ébat sexuel ou en dehors de période de menstruation est des symptômes annonciateurs du mal. Des sensations de douleur chroniquent dans la zone du petit bassin et des pertes blanches peuvent aussi annoncer un cancer du col de l’utérus. En addition à tous ces symptômes, des envies répétées et pressantes d’uriner ou d’aller à la selle doivent attirer l’attention sur la nécessité de faire un diagnostic clinique. L’expertise d’un gynécologue vous permettra de déceler une présence éventuelle de tumeur ainsi que son stade d’évolution.